Le Jazz, seul cadre d'invention/innovation batteristique ?

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Dargh
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Re: Le Jazz, seul cadre d'invention/innovation batteristique

Message par Dargh »

lobat a écrit :J'espère vraiment vous croiser au Pow Wow de Syrian pour vous avoir en face et discuter baguettes à la main... :D
Pas vraiment non , on n'a pas le niveau :dblegun: !!

Tu déboules avec un ton assez condescendant en criant et répetant sans cesse qu'il ne faut jurer que par les meilleurs , pour les meilleurs ( en gros faudrait que les autres n'approche pas une batterie si ils n'ont pas le niveau , ou bien qu'ils soient euthanasiés directement ou bien encore qu'ils passent tous obligatoirement par l'apprentissage du jazz sinon ils n'ont rien compris à la vie du batteur :mrgreen: .. j'exagere , mais pas tant que ça en fait ) .

Tu te fous clairement de notre gueule à moi et ellipse ( et d'autres !! ) , alors qu'on n'a pas du tout été désagréable avec toi si je ne m'abuse .
C'est juste qu'on a des avis très spéciaux sur la création et que , comme ça ne correspond pas à tes critères , c'est forcément qu'on raconte n'importe quoi .
Yeaaaar , why not ??

De plus , sortie de tes " stars du jazz " et ton comportement typique du " nez dans le guidon " , t'es incapable de comprendre d'autres sensibilités artistiques .
Ben fais ta vie alors et ne pose pas une question sur un forum si t'es incapable d'écouter d'autres réponses que celle que tu veux entendre et sur laquelle tu n'en démordera pas . Tu pers ton temps et le notre par la même occasion :mrgreen: .

Donc je vais te donner la réponse que tu souhaites entendre ( car de toute façon t'en cherche pas d'autres , faut être clair là dessus ) .

LE JAZZ EST OBLIGATOIREMENT LE VECTEUR DE L'INNOVATION SUR NOTRE CHER INSTRUMENT QU'EST LA BATTERIE .

Voilà !!
T'as vu , j'ai fais ça bien avec des majuscules et tout 8) ... je peux même mettre des couleurs si tu veux .
Dernière modification par Dargh le ven. 30 mars 2012, 20:54, modifié 7 fois.

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pento
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Re: Le Jazz, seul cadre d'invention/innovation batteristique

Message par pento »

cette affirmation a déjà été fait par lobat dargh :wink:
c'est suite à celle-ci que heikki à posé the question qui est devenu the topic :|

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Dargh
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Re: Le Jazz, seul cadre d'invention/innovation batteristique

Message par Dargh »

pento a écrit :cette affirmation a déjà été fait par lobat dargh :wink:
c'est suite à celle-ci que heikki à posé the question qui est devenu the topic :|
Ca n'empeche pas de savoir utiliser d'autre tons pour discuter plutôt que de prendre les gens pour des abrutis , non ?!?

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ellipse
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Re: Le Jazz, seul cadre d'invention/innovation batteristique

Message par ellipse »

Ben tu vois, tu es revenu…
lobat a écrit : Je revenais vers Vavou pour une réflexion qui m'est venue ce matin en répétant avec des amis (qui se sont bien marrés des arguments de Caverne et Ellipse, mais bon, ce sont des jazzmen de haut niveau, alors on leur pardonnera).
Encore le niveau… décidemment… enfin, content d’avoir fait rire tes copains, c’est déjà ça !
lobat a écrit : Le talent, lui, ne s'apprend pas. Inutile, donc, de chercher à "apprendre à créer".
Et en plus, tu es philosophe, quelle chance est la nôtre d’approcher quelqu’un de ton… niveau ! Le talent ne se modèle t-il pas avec l’intention esthétique, l’apprentissage de la technique, et donc… la pratique ? Le travail ? Non ? Le talent est inné, peut être ? Tu n’as pas l’impression d’induire une injustice déterministe ? Laquelle se fonderait sur quel système d’implications ontologiques ? Allons au bout de la problématique, si tu veux… je suis certain que ton niveau m’éblouira et me conduira à la Vérité !
lobat a écrit : Je considère juste que, comme un bon artisan, j'ai pas mal de métier et d'heures de vol. Point.
Non, "point" de suspension, tu as oublié… « et un (LE) niveau ».
lobat a écrit :
Qu'est ce que le don ? Parce que là, tu m'intéresses... ah, et il y a des "élus", aussi... bon, ça réduit la marge des postulants au chef d'oeuvre...
Ben évidemment, là, si tu remets en question le "talent remarquable" de certaines personnes (je ne me considère pas talentueux, je vous rassure), ça va loin.
Attention à la lecture impulsive : je ne remets nullement en question ce talent remarquable de certaines personnes… où ai-je écrit cela, s’il te plaît ?
lobat a écrit : je dis juste que je suis capable de reconnaître un "vrai" peintre ou sculpteur, celui qui a pris le temps de maîtriser
Nous y revoilà : l’excellence de ton jugement légitimé par des critères forcément objectifs… je t’invite à lire l’ouvrage de M. Dufrenne « Phénoménologie de l’expérience esthétique »… peut être t’éclairera t-il sur la question car tu as découragé notre –vieil- ami Kant.
lobat a écrit :
C'est donc qu'il faut fonder notre avis sur le meilleur groupe free que tu connais... les autres n'ayant en cela aucun type d'existence avérée...
Pas du tout. Raccourcis trop facile, donc nul et non avenu.
C’est… ton argumentation ? Elle ne me semble pas bien construite, mais c’est certainement que je n’en distingue pas la pertinence… normal : je n’ai pas ton niveau.
lobat a écrit : et j'aimerais vraiment connaître vos noms, entendre vos exploits, pour que l'on soit à égalité.
Georges Montanard. Mon site : [url]http:www.ellipse753.net/[/url] et pendant que j'y suis : http://www.ladrummerie.com/viewtopic.php?f=12&t=35761
lobat a écrit : Je le répète, je suis franc, j'avance à visage découvert, sans me planquer derrière un pseudo. Beaucoup de gens parlent, parlent... et lorsqu'il s'agit de jouer, il ne faut surtout pas que le contexte leur soit défavorable. On va jouer "libre", hein, ça va être supeeeeeer !
J’ai joué dans des contextes dont tu n’as pas idée, seulement pour pouvoir exprimer mon intention sur scène…
lobat a écrit : J'espère vraiment vous croiser au Pow Wow de Syrian pour vous avoir en face et discuter baguettes à la main... :D
J’ai décliné l’invitation de Syrian avant de connaître ce débat. Mais je suis prêt à te rencontrer n’importe quand dans la mesure où mes disponibilités et mes possibilités le permettent.

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pento
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Re: drum battle !!!

Message par pento »

vous avez vu" les duellistes" ? ( riddley scott ):mrgreen:

ça serait bien sympas (nécéssaire) de mettre un peu d'eau dans son vin et de tenter une attitude
plus pédagogique non ? Il y a des choses très intéressantes dites ici sur le fond mais , si
un prof pense à chaque fois qu'il rentre dans sa classe qu'il va avoir à faire à une bande
d'ignares ou incultes irrécupérables, c'est qu'il a plus la foix ou qu'une certaine usure pointe
son nez !
qu'il détienne un certain savoir ou savoir certain , est respectable et ne doit pas systématiquement
etre remis en cause ! pour ma part je reste persuadé , contrairement à captain que lobat fait plutot
partie des personnes qui savent dans ce forum ..il y a tout de meme une forte majorité d'amateurs
au sens propre hein ...
si des gens avec une très grande expérience veulent partager sur le fofo , c'est open !
cela dit il est inutile de vouloir imposer ses opinions de force , ça ne fonctionnent pas comme ça , faut etre moins direct ! Meme si parfois ça casse les ?ouilles !
Le coté prétentieux peu faire partie de la personnalité , mais inutile de l'attiser en plus !

il est clair que face à une mauvaise classe une bonne démonstration (réussi)
du prof va calmer les plus récalcitrants et forcer le respect ...(vous devez avoir tous au moins un exemple dans votre scolarité quelque soit le "niveau" d'un prof qui a mis la honte de sa vie
à un chieur :wink: et finalement tout rentre dans l'ordre !
en ce sens la proposition de lobat au pow wow est compréhensible !


Par contre d'un autre coté faut pas etre de mauvaises fois !!

mais là c'est mal barré lobat c'est positionné en possesseur de la science infuse
et ça passe rarement :nop:
les "gens" vont faire un complexe d'infériorité , ou rejet etc etc et c'est l'escalade !
c'est con parce que , un vécu très riche , autant le partager ....
ce qui se passe sur un magazine est différent , l'info va dans un sens ...
ici sur le fofo c'est trés compliqué et dépasse largement le cadre de la musique / de la batterie

avec un effort réciproque peut etre :cocktail:

PS :Je ne veut pas savoir qui a commencé :mrgreen:

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Re: Le Jazz, seul cadre d'invention/innovation batteristique

Message par lobat »

Hé les gars, relaxez, ou mon fils va vous rétorquer que y'a que la vérité qui blesse ;-)

1 : Je n'ai pas initié ce topic, c'est Heikki qu'y a pris au vol une idée écrite, qui n'était qu'un avis, forcément lancé par rapport à mes convictions.
Si ce ne sont pas les vôtres, cela ne m'empêchera pas de continuer décrire ou de parler de ces convictions qui sont entre autre nourries par les rencontres que j'ai faites (lors d'interviews) avec parmi les musiciens les plus respectés d'un certain type de musique.
Il est sans doute vrai que cela me conforte dans une certaine vérité, le cheminement est logique car je respecte moi-même énormément tous ces musiciens.
Dans les interviews que l'on me demande de réaliser, je questionne souvent de façon à m'éclairer constamment sur ces sujets et les réponses que j'obtiens de la part de ces "gens-là", me font avancer plus que celles que pourraient m'apporter celle d'Ellipse (merci pour le lien, intéressant sur plein de plans qui me permettent de mieux comprendre don discours sur la création) ou D Lasserre, car ce travail ne m'apporte rien. Je ne vais pas me forcer, tout de même ?
Pourquoi ne m'apporte-t-il rien ?
Parce que je n'y vois rien que je ne connaisse déjà, que je n'ai déjà vu, analysé et j'irai même jusqu'à dire, intellectualisé et compris. Mais surtout, cela ne me touche pas.
Manque de plein de choses qui me touchent. Profondeur, charisme, émotion dégagée... toutes ces choses qui ne s'apprennent pas et sont innées, selon moi.
Et si cela avait été un blindfold, j'aurais dit la même chose. Je suis sincère.
Ce sont mes oreilles qui parlent, pas mes yeux.
Mais qui se fout de mon avis ?
Moi, je me moque bien du vôtre...
Je le respecte, il m'inspire pour de futurs papiers sur "Mon Point de Vue" (donc je ne perds pas mon temps) ;-), mais il n'altère en rien mes convictions.
Ai-je le droit, même sur un forum ?

Je n'évolue pas en autarcie sur un forum (où j'ai tout de même un peu l'impression que les habitués se plaisent à se flatter mutuellement, ce qui est légitime) et suis effectivement jugé en rapport à ce que je dis, écris, joue ou fais.

Ce dernier verbe me paraît essentiel.
Mais sachez que je ne joue pas les profs avec qui que ce soit. Ce forum sera lu par d'autres, et ils auront leur propre analyse... Je donne juste mon sentiment et je ne vois pas d'autre moyen (en tapant vite et sans me relire) que de le dire de façon un peu brut de décoffrage.

Quelques réflexions vont suivre qui peuvent aider à comprendre ma vision (du coup, mes propos, relus, peuvent prendre un autre sens et éviter la parrano et l'éventuel complexe évoqué par Pento)
Tout dépend des mots que l'on utilise.
Pour moi, le verbe "faire" est déjà vecteur d'énormément de choses.
Je fais de la musique. Ellipse aussi, indéniablement. Et Captain Caverne aussi, je n'en doute pas.
On a juste une idée différente sur : je "crée" de la musique.
Terme hautement prétentieux pour des musiciens qui ressentent le besoin de s'exprimer sur scène ou de jouer (quel beau verbe !) avec d'autres ou en solo. Quel besoin a-t-on de créer obligatoirement ? Aucun, d'accord avec machin !

Je me considère personnellement comme un artisan. Qui connaît une façon de travailler dans le domaine musical et essaie de livrer le meilleur résultat selon le contexte. Mais je ne crée rien et ne laisserai aucune trace historique de mon travail. Le talent, pour moi, se situe bien au delà de cette simple connaissance, si poussée soit elle, de la pratique d'un instrument.
Là où j'ai étudié, on m'a dit : "ici, on tente de vous apprendre tous les moyens de vous exprimer en musique, mais on ne vous apprendra jamais le talent. Le talent ne peut venir que de vous-même".

Voici quelques comparaisons humblement postées pour aider à comprendre mon système de pensée et ma sensibilité :

Mode (Haute Couture / Prêt à porter)
Voir la scène de "The Devil Wears Prada" où Glenn Close (en professeur tyrannique) explique à sa jeune recrue que son pull bleu, avant de se retrouver 5 ans plus tard dans un magasin lambda, a été inspiré par un modèle "créé" par un grand couturier.

Génie
Voir la scène dans Amadeus où Antonio Saliéri (compositeur correct qui ne "crée" rien de bien nouveau) mesure tout le génie innovateur, créatif de Mozart qui semble directement "inspiré par Dieu"

Architecture
Le Corbusier, Arne Jacobsen, Renzo Piano, Jean Nouvel, Andrée Putman (déco) et tant d'autres ont laissé et laissent encore une véritable trace dans le monde de l'architecture, comme bien d'autres avant eux. Cela n'empêche pas d'autres bons architectes de "créer" des maisons (Phoenix ou "d"archi"), voire des immeubles ou des péages d'autoroute.
Mais ils ne laisseront comme trace que la maison qu'ils ont fait et que d'autres auraient pu faire, avec des critères certes différents, mais absolument pas révolutionnaires ni dignes d'être remarqués par le plus grand nombre.

Médecine
Le professeur P L (un proche de ma tendre et chère, aujourd'hui décédé) avait trouvé un moyen de soigner les anévrismes du nourrisson. Il avait créé, inventé un moyen de passer par les voies vasculaires et a sauvé des dizaines de vie, et restait l'un des seuls à pouvoir opérer de cette manière. Il a formé de bons médecins qui poursuivent son travail. Ils n'ont rien créé, ils font.

Artisanat
Un compagnon sait concevoir, dessiner, construire un escalier en colimaçon dans la tradition des ouvriers des cathédrales. Il ne crée rien d'autre qu'un nouvel escalier sur des critères qui existent déjà. Mais ce sera SON escalier. Comme dirait l'autre : C'est moi qui l'ai fait !'
Un ébéniste se targue de connaître toutes les essences de bois, connaît la marqueterie et "fait" du meuble (pas de l'agencement de cuisines). Il évolue dans un milieu où son travail se doit d'avoir un rendu de finition et d'apparence bien spécifiques. Il ne crée que des formes par rapport à ce que le bois lui permet de faire et comme beaucoup a déjà été fait depuis le premier meuble, il existe des risques que le meuble qu'il croit avoir "créé" ait déjà son clone quelque part sur terre.
Un menuisier (si bon soit-il) va se retrouver à agencer des meubles par rapport à un environnement (terrasses en bois, cuisines, placards...) et ne crée rien. Il agence, fait son boulot de bon menuisier.
Un manœuvre aide le menuisier à porter les planches. Le pôôôvre, il ne crée rien du tout et a tout juste le sentiment du travail bien fait à la fin de sa journée.

Voilà, je pense (mais cela n'engage que moi) que tous les "grands batteurs" dont j'ai parlé savent à la fois s'inscrire et jouer dans un cadre très codifié (le jazz, qui implique de connaître les accords, des centaines de morceaux, l'évolution de cette musique, avec des centaines de choses à maîtriser sur l'instrument avant d'oser se produire en public - selon leurs critères - et une exigence poussée toujours plus loin, ne serait-ce QUE POUR TROUVER DU BOULOT ET EN VIVRE, car il n'ont ni subventions ni intermittence, ni des conservatoires qui engagent uniquement sur diplômes !) ET ils peuvent aussi jouer free.
Je vais vous faire hurler en disant : "qui peut le plus peut le moins", mais c'est mon avis.
Tous les mecs cités (j'ai bien fait mon choix, croyez-moi) sont des jazzmen accomplis, respectés par le plus grand nombre, et ils peuvent jouer free avec un discours nourri de toutes les richesses que le carcan leur a appris.
D'accord avec machin sur le fait de désapprendre ! Je disais moi-même que pour tenter de jouer dans le style de Motian (pour l'émission de radio qui lui était consacrée) il fallait désapprendre obligatoirement, cheminement qu'il avait lui-même eu... après avoir maîtrisé tout le langage de Kenny Clarke.
Pour moi (mais, hey, les gars, je ne fais que donner mon point de vue) c'est uniquement de là que naît la profondeur évoquée plus haut... et la personnalité énorme, doublée d'un talent (environnement musical dès la naissance, parents musiciens, connexions neuronales exceptionnelles...) font le reste. Parmi certains, des "élus" (la formule n'est pas de moi, mais de John Riley, éminent pédagogue, lorsqu'il me parlait de Bill Stewart et Ari Hoenig) pousseront un peu plus loin l'avancée du langage sur la batterie.

Je suis certain qu'Ellipse et Captain sont des "gens" intelligents et très créatifs dans leur démarche, mais pour moi, ils ne créent rien. Ils font, comme moi, j'imagine, de leur mieux.

C'est déjà énorme et je ne comprends pas que vous n'ayez pas compris.
Désolé d'avoir remué la branche sur laquelle vous étiez confortablement assis. Même si Pento me trouve prétentieux (je ne t'en veux aucunement car je n'ai jamais été diplomate, c'est mon défaut) ;-)
sachez que je suis tellement peu égocentrique et tellement humble en comparaison aux maîtres que j'ai l'honneur d'approcher que j'aurais même souvent tendance à me prendre pour un mauvais.
Mais comme certains musiciens que je trouve plutôt bon font encore appel à moi pour jouer avec eux, je me dis que je suis un bon artisan et que je fais bien mon boulot.
Le seul truc que j'ai vraiment créé : deux enfants, et encore, à moitié puisqu'on était deux.

Vous voyez, je pense que tout cela n'est qu'un malentendu sur des mots : l'innovation, la création.
Mais ce que j'ai vu et lu, c'est que dans vos argumentations, vous avez parlé de ce que vous faites, de ce que vous créez, en me citant au passage le nom d'un type qui "allait très loin", en rejetant Humair qui a tout de même joué avec de sacrées pointures et peut (lui aussi) s'exprimer en free comme, au début de sa carrière, avec Phil Woods.
J'ai donc un peu l'impression que nos visions sont différentes. La mienne vise effectivement haut, très haut, avec un respect inhérent aux musiciens qui ont marqué et marquent encore et je n'en ressens plus aujourd'hui de frustrations. Je suis serein et réaliste.
J'espère sincèrement qu'il en va de même pour vous... Mais si vous avez eu l'impression que je plaçais mon niveau au dessus de celui de qui que ce soit, vous avez fait fausse route. Parrano, frustration, complexe, je ne suis pas psychanalyste. Seulement fils de.
Si je proposais de se retrouver avec des baguettes, c'est uniquement parce que la musique adoucit les mœurs.

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Re: Le Jazz, seul cadre d'invention/innovation batteristique

Message par ellipse »

lobat a écrit : Dans les interviews que l'on me demande de réaliser, je questionne souvent de façon à m'éclairer constamment sur ces sujets et les réponses que j'obtiens de la part de ces "gens-là", me font avancer plus que celles que pourraient m'apporter celle d'Ellipse (merci pour le lien, intéressant sur plein de plans qui me permettent de mieux comprendre don discours sur la création) ou D Lasserre, car ce travail ne m'apporte rien. Je ne vais pas me forcer, tout de même ?
Pourquoi ne m'apporte-t-il rien ?
Parce que je n'y vois rien que je ne connaisse déjà, que je n'ai déjà vu, analysé et j'irai même jusqu'à dire, intellectualisé et compris. Mais surtout, cela ne me touche pas.
Manque de plein de choses qui me touchent. Profondeur, charisme, émotion dégagée... toutes ces choses qui ne s'apprennent pas et sont innées, selon moi.
Et si cela avait été un blindfold, j'aurais dit la même chose. Je suis sincère.
Ce sont mes oreilles qui parlent, pas mes yeux.
Je respecte pleinement ta démarche ; personne ne te demande d’ailleurs d’être d’accord avec qui que ce soit, tu as tes convictions, ce ne sont pas les miennes –les nôtres, pour certains intervenants- mais je les prends en considération ; l’œuvre de D. Lasserre ne trouve aucune résonnance chez toi, je l’admets totalement. Jusque là, donc… tout va bien.
lobat a écrit : Mais qui se fout de mon avis ?
Moi, je me moque bien du vôtre...
Je le respecte, il m'inspire pour de futurs papiers sur "Mon Point de Vue" (donc je ne perds pas mon temps) ;-), mais il n'altère en rien mes convictions.
Ai-je le droit, même sur un forum ?
Je ne me moque pas de ton avis… tu as été cependant bien sarcastique à mon endroit… mais bon, encore une fois, pour me toucher, il en faut plus ! Et oui : tu as le droit d’exprimer tes idées, sur ce forum… simplement voilà : tu as un dogmatisme béant. Sans offense aucune, j’estime que tu manques de tolérance et de considération pour tes contradicteurs (qui eux aussi, ont ce droit à penser différemment de tes thèses).
lobat a écrit : Je n'évolue pas en autarcie sur un forum (où j'ai tout de même un peu l'impression que les habitués se plaisent à se flatter mutuellement, ce qui est légitime) et suis effectivement jugé en rapport à ce que je dis, écris, joue ou fais.


C’est une impression : personne ne se flatte mutuellement, ici ; on a cependant le droit d’avoir des appréciations favorables les uns pour les autres, c’est tout.

lobat a écrit : Là où j'ai étudié, on m'a dit : "ici, on tente de vous apprendre tous les moyens de vous exprimer en musique, mais on ne vous apprendra jamais le talent. Le talent ne peut venir que de vous-même".
Magister dixit… simplement voilà : le maître n’est pas Dieu. Encore heureux…

lobat a écrit : Génie
Voir la scène dans Amadeus où Antonio Saliéri (compositeur correct qui ne "crée" rien de bien nouveau) mesure tout le génie innovateur, créatif de Mozart qui semble directement "inspiré par Dieu"
Tu exemplifies la notion de génie sans la définir…

lobat a écrit : ET ils peuvent aussi jouer free.
Tout le monde peut jouer free. Je te conseille, à ce propos, de te remémorer ce que dit P. Brotzmann sur la question…

lobat a écrit : Tous les mecs cités (j'ai bien fait mon choix, croyez-moi) sont des jazzmen accomplis, respectés par le plus grand nombre, et ils peuvent jouer free avec un discours nourri de toutes les richesses que le carcan leur a appris.
« Ils peuvent »… « un discours nourri de toutes les richesses… » ne peux-tu envisager la musique sans ces références aux critères de « possibilités », de « quantifications », de virtuosité technique sous-jacente ? La musique, ce n’est pas davantage d’âme ?

lobat a écrit : Parmi certains, des "élus" (la formule n'est pas de moi, mais de John Riley, éminent pédagogue, lorsqu'il me parlait de Bill Stewart et Ari Hoenig) pousseront un peu plus loin l'avancée du langage sur la batterie.
…et ce n’est que l’avis de J. Riley. Discutable à souhait, du reste…

lobat a écrit : Désolé d'avoir remué la branche sur laquelle vous étiez confortablement assis. Même si Pento me trouve prétentieux (je ne t'en veux aucunement car je n'ai jamais été diplomate, c'est mon défaut) ;-)
sachez que je suis tellement peu égocentrique et tellement humble en comparaison aux maîtres que j'ai l'honneur d'approcher que j'aurais même souvent tendance à me prendre pour un mauvais.

Tu n’as, pour ma part, nullement remué quoi que ce soit… également, cette référence aux « maîtres »… je la trouve presque (sans te froisser une seconde) pathologique : j’ai l’impression que tu as un besoin irrépressible d’excellence…

lobat a écrit : Vous voyez, je pense que tout cela n'est qu'un malentendu sur des mots : l'innovation, la création.
Nous avons des visions différentes, c’est vrai ; et au lieu d’une confrontation stérile, j’aurais préféré un débat d’idées apaisé…

lobat a écrit : Mais ce que j'ai vu et lu, c'est que dans vos argumentations, vous avez parlé de ce que vous faites, de ce que vous créez, en me citant au passage le nom d'un type qui "allait très loin", en rejetant Humair qui a tout de même joué avec de sacrées pointures et peut (lui aussi) s'exprimer en free comme, au début de sa carrière, avec Phil Woods.
J'ai donc un peu l'impression que nos visions sont différentes. La mienne vise effectivement haut, très haut, avec un respect inhérent aux musiciens qui ont marqué et marquent encore et je n'en ressens plus aujourd'hui de frustrations.
« Haut, très haut »… toujours plus haut… encore cette « volonté de puissance… enfin…

lobat a écrit : Mais si vous avez eu l'impression que je plaçais mon niveau au dessus de celui de qui que ce soit, vous avez fait fausse route.
Bon, tu me rassures !

lobat a écrit :
Si je proposais de se retrouver avec des baguettes, c'est uniquement parce que la musique adoucit les mœurs.
J’ai plutôt senti un désir de confrontation, à te lire…

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Re: Le Jazz, seul cadre d'invention/innovation batteristique

Message par lobat »

"C'est la confrontation avec les autres qui vous permet de dévoiler toutes vos facettes."
C'est la chanteuse Björk qu a dit ça.
J'aurais donc pu m'enrichir de toutes vos facettes, et vous des miennes...

Quant à viser toujours plus haut, oui, je le revendique.
Ellipse, Dargh (mais où allez vous chercher tous ces pseudos, et je ne parle pas de certaines photos de profils, mais c'est une autre histoire) ;-) dit que tu vas très loin, moi je cherche à monter toujours plus haut.
Tu sais quoi ? De haut, on voit mieux et avec une vision beaucoup plus globale que de loin !

J'ai encore discuté, hier soir, avant un concert, de nos échanges écrits sur ce forum et la réaction du contrebassiste (un mec qui s'est fait sué pendant 20 ans à jouer juste et à sortir un beau son acoustique de sa contrebasse, pas un musicien qui joue assis, fort, sur une basse électrique en se foutant des cases sur lesquelles il met les doigts) a été de me dire :
"S'il s'agit d'amateurs (de gens qui aiment la musique et n'ont pas choisit de vivre en n'étant QUE instrumentistes, donc qui n'enseignement pas pour gagner leur vie) c'est normal qu'ils n'associent pas le niveau à quelque chose d'important. Dans le monde actuel, plus encore aujourd'hui qu'auparavant, un musicien "médiocre" a très peu de chance de vivre uniquement de la musique qu'il produit car il y a de plus en plus de musiciens, de moins en moins d'endroits, et il devient de plus en plus difficile d'obtenir de l'argent pour ce que nous appelons un concert."
Excuse-moi, Ellipse, mais jouer dans un bar (peut-être gratuitement) sous prétexte que l'on ressent l'envie "d'exprimer son intention sur scène… ", avec des gens qui passent devant sans même regarder et d'autres qui regardent en se marrant (voir ta vidéo), ce n'est pas l'idée que je me fais d'un concert. Ni d'une expo, ni de quoi que ce soit d'artistique.
Il ne peut y avoir introspection de la part du public, ni un minimum de concentration et d'écoute.
Vous faites, (vous vous faites plaisir), et les gens rentrent chez eux en disant : "Ben j'ai vu des gars qui jouaient dans l'bar du village là, c'était vachement bizarre !"

Au moins dans "The Experience", Joshua Bell a fait la manche dans le métro de Washington avec un Stradivarius pour prouver que les gens pouvaient passer à côté de l'un des plus grands virtuoses sur l'instrument, jouant le lendemain pour 300$ la place, sur un violon de 3,5 million d'euros... sans même s'arrêter.
Je te rassure, il ne créait rien, c'est peut-être pour ça ;-)
Seuls les enfants, qui ont (paraît-il) cette capacité à déceler la vérité, tirait sur le bras de leurs parents. pour s'arrêter et écouter.
L'expérience a été filmée, et oui, le niveau rentre en compte, car si l'on avait mis ton duo dans le métro, tous les arguments de l'expérience tombaient à l'eau :
le rapport entre la "virtuosité" et l'argent que l'on paye pour l'admirer
le rapport entre la valeur de l'instrument et le prix d'un appart à Washington
la "mise en scène" du spectacle (tant de gens "allant au spectacle" sans se rendre compte que tout est fait pour faciliter leur écoute et favoriser leur appréciation, sans qu'ils fournissent d'effort)
le fait acquis qu'un musicien de renom joue "forcément" bien, puisqu'il est connu...
la difficulté pour un musicien de capter l'attention d'un public dans un lieu bruyant où les gens ne font que passer pour se rendre ailleurs, le plus vite possible...

Bref, tout un tas de paramètres qui rendent cette expérience fascinante.

J'engage le plus grand nombre à lire en entier le résumé de cette expérience... (mais je n'en fait pas un dogme. Lorsque je je dis l'un des meilleurs que je connaisse, cela implique que je ne connais pas tout et que je ne peux faire qu'en rapport à ma culture).

Pour finir avec Peter Brötzmann, je connais très peu.
Dans ce que dit Wiki, quelques passages m'ont interpellé :
La filiation de la musique de Peter Brötzmann avec Albert Ayler est souvent mentionnée, et Brötzmann a même fondé le Die like a dog Quartet afin de lui rendre hommage. Néanmoins, Brötzmann cite plus volontiers des classiques comme ses influences et ses écoutes favorites, spécialement les grands saxophonistes ténors : Coleman Hawkins, Sonny Rollins, Lester Young, Ben Webster. De façon étonnante, il indique jouer principalement des ballades pour répéter en privé ou en coulisses. De même, il se revendique pleinement comme un musicien de jazz, et considère que l'avant-garde free dont il fait partie, est tout à fait intégrée dans l'histoire du jazz.
Et d'une.
Jouer fort est une nécessité pour Brötzmann, à qui l'on demandait pourquoi il jouait aussi fort répond :
« Comment pourrais-je jouer doucement alors que des gens meurent de faim en Éthiopie ? »
Il évoque aussi la sensation physique d'être envahi et même dépassé par la musique et le son. Cette puissance est aussi un moyen d'exprimer une révolte et une angoisse. Brötzmann révèle être perturbé par des questions sur les actions de la génération précédente en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale (et en particulier les actions de son père). Ses questions demeureront sans réponses, et le saxophoniste traduit la honte qu'il éprouve dans sa musique.
Et de deux !
Bud Powell, Max Roach, Mingus, Miles, Billy Holliday, Ray Charles..., pour ne citer qu'eux, étaient des musiciens en colère. Des noirs qui revendiquaient avec une musique créative voire révolutionnaire, la misère du peuple noir et tout le racisme qu'il subissait encore dans les années 1960.
Excusez-moi, mais je pense sincèrement que la profondeur vient AUSSI de ce type de démarche. Et pour tous ces artistes, je doute que la quête d'excellence n'ait pas également été un moteur. Ne serait-ce (dans leur cas) que pour s'élever dans la société et gagner autant d'argent, voire plus, que les blancs. (Le rapport à l'argent étant depuis longtemps LE critère pervers par excellence, nous le savons tous, inutile de partir sur ce débat).
« J'ai toujours adoré les batteurs, ce sont pour moi les musiciens les plus importants de l'orchestre. »
L'un d'entre eux s'appelle Han Bennink.
Han Bennink est né d'un père percussionniste classique. Il apprend les percussions et la clarinette à l'adolescence.
Dans les années 1960, il joue avec les jazzmen américains de passage aux Pays-Bas: Dexter Gordon, Sonny Rollins et Eric Dolphy.
M'abaisserai-je à dire que ce batteur formidable et créatif (il était là au bon moment) répond à tous les critères que j'ai évoqué :
Plongé dès sa naissance dans l'univers musical, et de la percu, en plus.
Qui a joué avec les plus grands maîtres du jazz
S'est ensuite affranchit du langage du jazz traditionnel pour jouer free

En Inde, un élève qui désire apprendre les tablas reste en apprentissage chez le maître durant 15 à 25 ans... Il lui sert de serviteur. Idem en Kung Fu.
J'ai adoré Kung Fu Panda, avec une leçon évidente (selon moi) : les quatre disciples "parfaitement éduqués ne peuvent rien contre le talent du Panda, qui, une fois le chemin parcouru et le talent révélé, surpasse tous les autres.
Durant 25 ans, je n'ai jamais enseigné, je n'ai fait que jouer, dans beaucoup de styles, de formations et de contextes (rentables ou pas et plus ou moins entourés d'une écoute digne de ce nom). Sans doute plus de 2 000 concerts. Je n'ai accepté de donner des cours que cette année, à l'âge de 47 ans car certains batteurs me sollicitaient pour des cours privés et me donnaient un retour très positif de mon enseignement.
J'enseigne désormais les lundis et mardis après midi au conservatoire de Bobigny, une banlieue difficile. Le conservatoire est doté d'une classe de jazz, d'où la batterie, en plus d'un autre prof de percu.
Lors de mes cours (j'en ai parlé en direct avec Vavou), je joue plus le rôle de kiné et ne parle QUE de placement rythmique et de son, en essayant de m'adapter à chaque élève, sans "méthode" préconçue.
Je parle de beauté du son, ou (selon moi) comment SORTIR le son des fûts, cercles et cymbales. Et non pas comment "frapper", car je me bats (à la différence de Caverne qui emploie ce terme) contre ces termes et je ne "frappe' rien.
Je pense sincèrement que c'est le chemin parcouru et toutes les expériences vécues qui m'ont appris, et c'est cela que j'apprends, tout en continuant à vivre principalement des concerts. Et lorsque l'on vit de la musique, Ellipse, on ne demande pas 300 euros au black pour deux personnes (voir ton site).
Des gens se sont battus pour que les musiciens soient respectés, déclarés, nourris, défrayés, logés. Un système existe pour qu'ils soient reconnus socialement et n'aient pas "forcément" à enseigner (ils y auraient des légions de profs ! Avec un "niveau" sacrément élevé). Ces gens-là payent des charges, des impôts et participent au financement de spectacles et autres créations, souvent subventionnés.
Avec ta sœur, vous proposez un spectacle clé en main pour 300 €...
Comment crois-tu que des musiciens professionnels qui doivent nourrir leurs gamins, arrivent derrière toi et demande d'être payés correctement et déclarés ????
Je me fiche d'avoir raison ou tort, je laisse tout le monde sur ce forum se faire sa propre idée mais lorsque je lis ceci, il y a de quoi se poser des questions :
J'ai débuté l'instrument en 1980 sous l'influence des batteurs de "blues blanc".
Les écoutes de Michaël Giles sur "Schyzoïd man" et Robert Wyatt sur "Moon in June" m'apparurent comme l'expérimentation de sphères musicales passionnantes et changèrent radicalement mon itinéraire musical.
Progressivement, j'en vins au Freejazz dont les différents acteurs m'éblouirent tant par leur créativité que par la liberté avec laquelle ils se déplaçaient dans l'espace sonore.
Mon approche de l'instrument en sera à jamais métamorphosée. Un horizon musical exempt de toutes restrictions, une énergie projetée dans un espace déstructuré, c'était pour moi l'apprentissage de la véritable liberté. Celle à laquelle je me confrontai par le biais de collaborations diverses, celle que je m'approprierai définitivement quelques années plus tard.
Plus tard... ce 26 janvier 2005, je m'associais musicalement avec Corinne et nous fondâmes Ellipse.
L'emploi du "JE" du "Mon", du "Moi" et surtout (surtout) l'emploi du passé simple (pour faire "savant" ?), ça vaut son pesant d'or.

Mais ce n'est pas tout, toutes les réponses que j'attendais sont ici :
Ellipse (anciennement Ellipse753) est né en janvier 2005 d'une volonté commune à Corinne et Georges de créer un espace sonore entièrement libre ; ni contrainte rythmique, ni astreinte mélodique, ni architecture préétablie : le discours se veut improvisé et atonal.
La structure existe, certes : mais elle se découvre au fur et à mesure qu'elle se construit ; elle se saisit dans l'instant, au gré des impulsions qui la bâtissent. La démarche de la formation ne se veut ni musicienne, ni musicale : elle refuse de s'embarrasser des impératifs techniques de la première et des nécessités esthétiques de la seconde ; l'expression elliptique est pur chaos et ne puise jamais son authenticité que dans son irrépressible besoin de liberté.
En un mot comme en cent, bienvenue en terre elliptique, en laquelle la raison cède, définitivement, à la folie de l'instant.
Tu vois, tu as même écrit que la technique n'a aucune importance pour toi...

Si seulement j'avais su que l'on était à ce point éloignés sur le plan musical, je n'aurais pas cherché à avancer quelque argument que ce soit...
Je suis donc vraiment désolé d'avoir été didactique et d'avoir essayé de te parler de ma conception qui rejoint un académisme que tu rejettes en bloc.

Je ne suis qu'un pauvre musicien et je continue mon chemin. Tu connais la chanson : "Chacun sa route, chacun son chemin"... Vachement créative, cela dit en passant :(

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Re: Le Jazz, seul cadre d'invention/innovation batteristique

Message par Capitaine Caverne »

Tu devais souvent sortir des hors sujet en classe non ?

Et tu devrais appliquer ton idée de l'exceeeelllleeeennce à ton amour pour le cinéma, parce qu'entre Kung fu panda et Le diable s'habille en Prada on en est quand même loin : l'industrie hollywoodienne appliquant tous les poncifs pour plaire à la masse populaire ! Tout ce que tu déteste en musique. On est tous à un moment un gros beauf face à un art particulier.

C'est drôle. Tu es drôle.

Regarde sur wikipedia la définition de "troll" sur un forum.

Bonne journée, ici il fait beau.

lobat
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A ciao Bonsoir

Message par lobat »

Non Captain,

le sujet est "évolution", la "création" et tous les paramètres évoqués plus haut y sont liés, d'une façon ou d'une autre. La création ne dépend-elle pas parfois d'argent, de mécènes ou autres ?
Quant à toi, directeur de conservatoire, cela devrait te faire hurler de constater que des musiciens "vendent" leur spectacle en étant payés au noir...

Jouer gratuitement, c'est une chose, même si les amateurs ont justement bousillé les conditions de travail des professionnels depuis 25 ans ! Des mecs se disant créatifs (le week end seulement) ou jouant pour se faire plaisir, qui se sont installés partout, proposant leurs formations et remplissant les salles avec leurs amis. Dramatique pour la profession (et oui, c'en est une).
Vinnie Colaïuta m'a très récemment conforté sur cette évolution étonnante où tout le monde se dit "créateur", compositeur ou même batteur, depuis l'avènement des machines, des cartes sons et des ordis... Et Dieu sait, que là-bas, lorsqu'ils choisissent d'être musiciens, ce sont des pros, et ils n'ont pas d'intermittence. Ils ne font donc pas joujou à se dire créatifs.

Et à la question "Quelle est ta séance la plus "challenging" que tu aies vécue" ? Vinnie répond : "Sans doute celle avec Wayne Shorter, Loueke et Dave Holland", tant il sait que Nefertiti avait été porté au rang de chef d'œuvre par l'un de ses maîtres (c'est lui qui le dit) : Tony Williams.
Je trouve étonnant que tu cautionnes ouvertement le travail d'Ellipse. Un concept qui rejette toute technique et toute forme musicale, bla bla bla...
Mais, vu le respect qu'il te porte ouvertement, c'est sans aucun doute l'un de tes élèves ou émules...
N'étant pas du tout adepte des forums (ni des polémiques), je ne connaissais pas l'expression "Troll" et après avoir lu, je persiste :
Un forum se veut donc comme une réunion de mecs (je pense au Hot Club de France ou au Rotary Club) dont il ne faut surtout pas contrarier l'esprit ambiant.

Quant à mes références cinématographiques ici, j'essayais juste de me mettre au niveau musical que vous visez... Et si elle est bonne (comme disait Ellington) je ne déteste pas la musique Américaine de masse, loin de là.
C'est bon, je me désabonne à la seconde de La Drummerie et ne viendrai plus jamais sur le site. Petite citation de ma femme qui me dit que je perds de toute façon mon temps sur ce forum :
Tu vois le DRUM qui sort en gras dans le titre ? Et ben,comment on dit merde en verlan ?

A ciao
bonsoir
Dernière modification par lobat le dim. 1 avr. 2012, 11:46, modifié 1 fois.

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Re: Le Jazz, seul cadre d'invention/innovation batteristique

Message par Capitaine Caverne »

Ellipse, tu passeras me régler la leçon de la semaine dernière, j'ai besoin de liquide.
On en profitera pour regarder Kung Fu Panda, un film d'art et d'essai, une quète initiatique passionnante qui valorise l'excellence du cinéma d'auteur américain.

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Re: Le Jazz, seul cadre d'invention/innovation batteristique

Message par ellipse »

Faut-il que mes propos t'interpellent que tu prennes autant de temps pour me répondre...
lobat a écrit : "C'est la confrontation avec les autres qui vous permet de dévoiler toutes vos facettes."
C'est la chanteuse Björk qu a dit ça.
J'aurais donc pu m'enrichir de toutes vos facettes, et vous des miennes...
..."la confrontation"... et c'est reparti...
lobat a écrit : Quant à viser toujours plus haut, oui, je le revendique.
Ellipse, Dargh (mais où allez vous chercher tous ces pseudos, et je ne parle pas de certaines photos de profils, mais c'est une autre histoire) ;-)
Toujours aussi sarcastique... je te laisses l'insulte et le sarcasme, ce ne seront jamais mes arguments.
lobat a écrit : Dargh dit que tu vas très loin, moi je cherche à monter toujours plus haut.
Tu sais quoi ? De haut, on voit mieux et avec une vision beaucoup plus globale que de loin !
...et à force de monter, on n'en a plus les pieds sur terre...

lobat a écrit :
J'ai encore discuté, hier soir, avant un concert, de nos échanges écrits sur ce forum et la réaction du contrebassiste (un mec qui s'est fait sué pendant 20 ans à jouer juste et à sortir un beau son acoustique de sa contrebasse, pas un musicien qui joue assis, fort, sur une basse électrique en se foutant des cases sur lesquelles il met les doigts) a été de me dire :
"S'il s'agit d'amateurs (de gens qui aiment la musique et n'ont pas choisit de vivre en n'étant QUE instrumentistes, donc qui n'enseignement pas pour gagner leur vie) c'est normal qu'ils n'associent pas le niveau à quelque chose d'important. Dans le monde actuel, plus encore aujourd'hui qu'auparavant, un musicien "médiocre" a très peu de chance de vivre uniquement de la musique qu'il produit car il y a de plus en plus de musiciens, de moins en moins d'endroits, et il devient de plus en plus difficile d'obtenir de l'argent pour ce que nous appelons un concert."
… le « niveau »… encore et toujours… bref…

lobat a écrit :
Excuse-moi, Ellipse, mais jouer dans un bar (peut-être gratuitement) sous prétexte que l'on ressent l'envie "d'exprimer son intention sur scène… ", avec des gens qui passent devant sans même regarder et d'autres qui regardent en se marrant (voir ta vidéo), ce n'est pas l'idée que je me fais d'un concert. Ni d'une expo, ni de quoi que ce soit d'artistique.
Il ne peut y avoir introspection de la part du public, ni un minimum de concentration et d'écoute.
Vous faites, (vous vous faites plaisir), et les gens rentrent chez eux en disant : "Ben j'ai vu des gars qui jouaient dans l'bar du village là, c'était vachement bizarre !"
Je ne vois pas où est le problème… dans ce café, on a rencontré des gens chaleureux qui nous ont interrogé par après sur notre démarche esthétique, je trouve ça passionnant ; on a pu échanger, demander à des néophytes ce qu’ils pensaient de ce que nous avions proposé, ça change d’avis spécialisés ! Là où tu décèles de la bizarrerie, je vois du partage…
lobat a écrit :
car si l'on avait mis ton duo dans le métro, tous les arguments de l'expérience tombaient à l'eau :
le rapport entre la "virtuosité" et l'argent que l'on paye pour l'admirer
le rapport entre la valeur de l'instrument et le prix d'un appart à Washington
la "mise en scène" du spectacle (tant de gens "allant au spectacle" sans se rendre compte que tout est fait pour faciliter leur écoute et favoriser leur appréciation, sans qu'ils fournissent d'effort)
le fait acquis qu'un musicien de renom joue "forcément" bien, puisqu'il est connu...
la difficulté pour un musicien de capter l'attention d'un public dans un lieu bruyant où les gens ne font que passer pour se rendre ailleurs, le plus vite possible...
Ce dont on pourrait reparler…
lobat a écrit :
La filiation de la musique de Peter Brötzmann avec Albert Ayler est souvent mentionnée, et Brötzmann a même fondé le Die like a dog Quartet afin de lui rendre hommage. Néanmoins, Brötzmann cite plus volontiers des classiques comme ses influences et ses écoutes favorites, spécialement les grands saxophonistes ténors : Coleman Hawkins, Sonny Rollins, Lester Young, Ben Webster. De façon étonnante, il indique jouer principalement des ballades pour répéter en privé ou en coulisses. De même, il se revendique pleinement comme un musicien de jazz, et considère que l'avant-garde free dont il fait partie, est tout à fait intégrée dans l'histoire du jazz.
Et d'une.
Oui, mais… quoi ?
lobat a écrit :
Jouer fort est une nécessité pour Brötzmann, à qui l'on demandait pourquoi il jouait aussi fort répond :
« Comment pourrais-je jouer doucement alors que des gens meurent de faim en Éthiopie ? »
Il évoque aussi la sensation physique d'être envahi et même dépassé par la musique et le son. Cette puissance est aussi un moyen d'exprimer une révolte et une angoisse. Brötzmann révèle être perturbé par des questions sur les actions de la génération précédente en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale (et en particulier les actions de son père). Ses questions demeureront sans réponses, et le saxophoniste traduit la honte qu'il éprouve dans sa musique. [/quote]


Et de deux ! [/quote]

L’intérêt d’écrire tout cela ?
lobat a écrit :
Bud Powell, Max Roach, Mingus, Miles, Billy Holliday, Ray Charles..., pour ne citer qu'eux, étaient des musiciens en colère. Des noirs qui revendiquaient avec une musique créative voire révolutionnaire, la misère du peuple noir et tout le racisme qu'il subissait encore dans les années 1960. [/quote]
Excusez-moi, mais je pense sincèrement que la profondeur vient AUSSI de ce type de démarche. Et pour tous ces artistes, je doute que la quête d'excellence n'ait pas également été un moteur. Ne serait-ce (dans leur cas) que pour s'élever dans la société et gagner autant d'argent, voire plus, que les blancs. (Le rapport à l'argent étant depuis longtemps LE critère pervers par excellence, nous le savons tous, inutile de partir sur ce débat). [/quote]

Je te signale au passage qu’on parlait de free… mais bon…

lobat a écrit :
Han Bennink est né d'un père percussionniste classique. Il apprend les percussions et la clarinette à l'adolescence.
Dans les années 1960, il joue avec les jazzmen américains de passage aux Pays-Bas: Dexter Gordon, Sonny Rollins et Eric Dolphy.
M'abaisserai-je à dire que ce batteur formidable et créatif (il était là au bon moment) répond à tous les critères que j'ai évoqué :
Plongé dès sa naissance dans l'univers musical, et de la percu, en plus.
Qui a joué avec les plus grands maîtres du jazz
S'est ensuite affranchit du langage du jazz traditionnel pour jouer free
Et après ? Faut-il obligatoirement avoir le parcours de Bennink (je parle sur la forme) pour jouer free en s’affranchissant de ce que l’on a appris ? Là encore, Lobat… ne peux-tu décidemment exister la musique free sans se rapporter constamment à des impératifs de référence ? On dirait que tu es tellement pris par la technique, le niveau, l’ « impératif de référence », le besoin d’excellence que tu en oublies l’expérience de la liberté… en fait, je sens ta psoture, en musique, comme terriblement cloisonnée et empreintes de « il faut » et « tu dois »… le comble dans les musiques libres…
lobat a écrit :
J'ai adoré Kung Fu Panda, avec une leçon évidente (selon moi) : les quatre disciples "parfaitement éduqués ne peuvent rien contre le talent du Panda, qui, une fois le chemin parcouru et le talent révélé, surpasse tous les autres.
…talent… surpasser… bref…
lobat a écrit :
Je pense sincèrement que c'est le chemin parcouru et toutes les expériences vécues qui m'ont appris, et c'est cela que j'apprends, tout en continuant à vivre principalement des concerts. Et lorsque l'on vit de la musique, Ellipse, on ne demande pas 300 euros au black pour deux personnes (voir ton site).
Au black… regrettable erreur : nous sommes en association et nous déclarons ce que nous percevons… et non, nous ne vivons pas de la musique… errare humanum est, ce n’est pas grave !
lobat a écrit :
Des gens se sont battus pour que les musiciens soient respectés, déclarés, nourris, défrayés, logés. Un système existe pour qu'ils soient reconnus socialement et n'aient pas "forcément" à enseigner (ils y auraient des légions de profs ! Avec un "niveau" sacrément élevé). Ces gens-là payent des charges, des impôts et participent au financement de spectacles et autres créations, souvent subventionnés.
Avec ta sœur, vous proposez un spectacle clé en main pour 300 €...
Comment crois-tu que des musiciens professionnels qui doivent nourrir leurs gamins, arrivent derrière toi et demande d'être payés correctement et déclarés ????
Avec ma sœur ? Non, c’est ma femme ! Et sache que la quasi-totalité de nos concerts sont gratuits ; car là où nous résidons, il est presque impossible pour une formation du style de se produire en étant rétribuée… crois-moi, les professionnels n’arrivent jamais avant nous… ils sont infiniment plus loin devant ! C’est plutôt nous qui luttons autant que nous le pouvons afin de nous produire sur scène…
lobat a écrit :
Je me fiche d'avoir raison ou tort, je laisse tout le monde sur ce forum se faire sa propre idée mais lorsque je lis ceci, il y a de quoi se poser des questions :
J'ai débuté l'instrument en 1980 sous l'influence des batteurs de "blues blanc".
Les écoutes de Michaël Giles sur "Schyzoïd man" et Robert Wyatt sur "Moon in June" m'apparurent comme l'expérimentation de sphères musicales passionnantes et changèrent radicalement mon itinéraire musical.
Progressivement, j'en vins au Freejazz dont les différents acteurs m'éblouirent tant par leur créativité que par la liberté avec laquelle ils se déplaçaient dans l'espace sonore.
Mon approche de l'instrument en sera à jamais métamorphosée. Un horizon musical exempt de toutes restrictions, une énergie projetée dans un espace déstructuré, c'était pour moi l'apprentissage de la véritable liberté. Celle à laquelle je me confrontai par le biais de collaborations diverses, celle que je m'approprierai définitivement quelques années plus tard.
Plus tard... ce 26 janvier 2005, je m'associais musicalement avec Corinne et nous fondâmes Ellipse.
L'emploi du "JE" du "Mon", du "Moi" et surtout (surtout) l'emploi du passé simple (pour faire "savant" ?), ça vaut son pesant d'or.
Mille pardons ! J’aurais dû, pour me rendre acceptable à tes yeux, devenir une entité impersonnelle et substituer « ça » et « il » à «je » et « moi »…
lobat a écrit :
Mais ce n'est pas tout, toutes les réponses que j'attendais sont ici :
Ellipse (anciennement Ellipse753) est né en janvier 2005 d'une volonté commune à Corinne et Georges de créer un espace sonore entièrement libre ; ni contrainte rythmique, ni astreinte mélodique, ni architecture préétablie : le discours se veut improvisé et atonal.
La structure existe, certes : mais elle se découvre au fur et à mesure qu'elle se construit ; elle se saisit dans l'instant, au gré des impulsions qui la bâtissent. La démarche de la formation ne se veut ni musicienne, ni musicale : elle refuse de s'embarrasser des impératifs techniques de la première et des nécessités esthétiques de la seconde ; l'expression elliptique est pur chaos et ne puise jamais son authenticité que dans son irrépressible besoin de liberté.
En un mot comme en cent, bienvenue en terre elliptique, en laquelle la raison cède, définitivement, à la folie de l'instant.
Tu vois, tu as même écrit que la technique n'a aucune importance pour toi...
Encore une lecture impulsive de mes propos… j’écris refuser de m’embarrasser d’impératifs techniques… non que la technique elle-même ne m’importe pas… la différence est majeure et tu ne la perçois pas…
lobat a écrit :
Si seulement j'avais su que l'on était à ce point éloignés sur le plan musical, je n'aurais pas cherché à avancer quelque argument que ce soit...
Je suis donc vraiment désolé d'avoir été didactique et d'avoir essayé de te parler de ma conception qui rejoint un académisme que tu rejettes en bloc.

Je ne suis qu'un pauvre musicien et je continue mon chemin. Tu connais la chanson : "Chacun sa route, chacun son chemin"... Vachement créative, cela dit en passant :(
Je respecte ta conviction, non ton dogmatisme, ton intolérance et ton irrespect pour ceux qui ne souscrivent pas à tes principes…

…et au fait, non : ce n’est pas toi, le « pauvre musicien », mais moi ! Toi, tu côtoie les étoiles, moi, je me vautre dans une indigence coupable… enfin, c’est la mienne, je m’y reconnais et je vis heureux comme ça…


Captain, je vais vendre mon âme au démon du free qui ne m'en donnera presque rien... mais au moins, j'aurai quelques centimes à te donner :D

Pour Kung fu Panda, je regrette, je n'ai pas le niveau... :wink:

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Re: Le Jazz, seul cadre d'invention/innovation batteristique

Message par chof »

je ne voudrais pas m'immiscer dans cette polémique enflammée ni prendre parti,le sujet semble trop brulant pour cela.
meme si cette décision n'appartient qu'à lui ,j'espère simplement que lobat n'exprime son intention de quitter la drummerie que sous l'effet d'un "trop plein"d' agacement.je trouverais son départ fort dommage. :|

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Message par boomfred »

Moui, en même temps, si c'est pour se faire traiter de forum de merde, hein.
lobat a écrit :Tu vois le DRUM qui sort en gras dans le titre ? Et ben,comment on dit merde en verlan ?
Dommage de s'envoyer de la merde à travers la gueule sous prétexte qu'on est pas d'accord les uns avec les autres.

C'est quand même pas compliqué d'écrire :
"Certes, pour autant je ne suis pas d'accord."
à la place de
"Tu te trompes, ta gueule, connard. D'façons, je m'casse, z'êtes trop cons."

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Re: Le Jazz, seul cadre d'invention/innovation batteristique

Message par ellipse »

Lobat, notre vision est distincte ! Seulement distincte... je conçois le débat comme un enrichissement mutuel, non comme une arène.

...il est regrettable que tu quittes le forum, c'est pénaliser de nombreux membres qui s'enrichiraient de tes connaissances, de ta culture et de tes expériences.

A ta disposition, si tu le souhaites, pour reprendre la discussion... en mp.

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