Voila mon petit report que vous pouver retrouver sur le webzine COREandCO!!
A côté des gros concerts du moment (Metallica, AC/DC...), ce Priest Feast semble être passé à la trappe et ne pas avoir créé l'engouement. Mais pour les quelques milliers de personnes présentes ce soir, il était clair que cette soirée était un évènement.
Cette soirée allait être un mélange de thrash et de heavy à ne surtout pas rater ! Concert prévu à 19h, j'arrive 15 minutes avant au Zénith de Paris où Testament avait déjà commencé son set. Beaucoup de monde était encore aux portes de la salle, ce qui en agaça plus d'un.
C'est donc avec une salle se remplissant petit à petit que Testament ont joué leur set. On remarque directement que la moyenne d'âge est élevée ; les blousons de cuir et les vestes en jean aux multiples patchs étaient de rigueur.
Testament a donc envoyé la sauce avec un Paul Bostaph ultra-carré derrière les fûts. Les titres rapides et catchys du dernier album s'enchaînent devant un public statique mais réceptif. Testament a souvent été le grand "oublié" du thrash, on sent d'ailleurs que la foule attend le groupe suivant. Le son est moyen et les plus que talentueux musiciens finissent leur petit set sous les applaudissements mérités. C'est après un petit salut et un "Heavy Metal Forever" que les lumières se rallument et tout le monde se dirige vers le bar.
Une petite mousse et on s'avance pendant l'installation du matos. Une énorme batterie et des murs d'amplis plus tard, les américains de Megadeth arrivent pour nous balancer leur thrash puissant. Quel bonheur de voir Mustaine et sa bande revenir en France. A noter le dernier guitariste en date, Chris Broderick qui assura riffs et solis avec brio, vraiment un grand gratteux. Mustaine nous revient avec sa frange rousse pour nous offrir les titres qui ont fait la renommée de Megadeth comme "Take No Prisonners", "Hangar 18" et ses solos incroyablement bien exécutés, "Symphony Of Destruction", "In My Darkest Hour", "Peace Sells" ou encore un "Holy Wars" qui explosa la foule. On regrette seulement que le très bon "A Tout le Monde" repris en choeur par 6000 personnes soit joué dès le 3ème morceau, ce qui fit retomber un peu trop tôt la tension. Mais pas de soucis, le concert envoi sévère avec un son correct, manquant juste un peu de volume. Une deuxième partie de rêve qui s'achève et c'est déjà le bonheur.
Allez, on boit un (ou plusieurs) coup(s) et on se prépare gentiment pour le retour du grand Judas Priest, avec le cultissime Rob Halford depuis 18 ans. La salle est pleine à craquer et tout le monde à hâte de revoir un des plus grands groupes de l'histoire du heavy métal. Le Zénith est plongé dans la pénombre pour laisser apparaître sur la toile de fond le visage de Nostradamus avec l'intro de "Prophecy". La pression monte à coup d'infra-basse et on découvre une grande scène avec marches, plateformes, élévateur... La batterie est surélevée. En bref, la mise en scène est étudiée et c'est un réel show que l'on s'apprête à voir. Le 1er titre débute et le frontman est caché à l'intérieur d'une grande cape en brandissant le sceptre du Priest ! Vous l'aurez compris, Judas Priest a ressorti le grand jeu pour ce come back avec "The Messenger" du "Nostradamus" chanté sur un trône ou encore une arrivée sur une moto. Comme dirait Halford : "The Priest Is Back".
Le quintet fera vibrer le public au son de "Breaking The Law", "Sinner", "Hell Patrol", "Between The Hammer & The Anvil", "Devil Child", et bien sûr "Painkiller" où on aura vu le leader souffrir pour tenir le chant très aigu. Nous aurons également droit à trois rappels avec un petit cadeau pour la date à Paris : "Living After Midnight" qui terminera le show d'environ 1h50. Si le groupe commence à avoir de l'âge, les zicos ont toujours la pêche et malgré une set-list adaptée aux capacités de Rob Halford, celui-ci s'en est plutôt bien sorti, on remarquera quand même l'écho pour soutenir sa voix. Quoi qu'il en soi, il assure et on adhère !
Le son n'est pas au top ; le principal défaut restera le volume sonore trop élevé. Chaque coup de grosse caisse couplé à la basse était une épreuve pour les cages thoraciques.
Finalement, une soirée d'anthologie avec trois groupes tous plus bons les uns que les autres. Un concert sentant bon la bière et la sueur, accompagné d'une affiche de malade. Une soirée mémorable qui nous prouve que le heavy a encore de longues années devant lui...enfin, c'est tout ce qu'on lui souhaite.
[CONCERT] JUDAS PRIEST + Megadeth + Testament
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