Spécialiste..je pense pas ...mais jouant le tambour depuis pas mal de temps .
.et lyonnais de surcroit ...(mais pas footeux pour deux ronds ..!
)
Sous cette marque Gaillard et Loiselet , on trouvait effectivement des tambours d'ordonnance, des taroles (caisses-claire des harmonies et fanfares mais aussi des cuivres, principalement naturels d'ordonnance (clairon Sib, trompette Mib et cor Mib). Il me semble qu'ils produisaient aussi des cuivres de fanfare (cornet , Bugle et même les petits saxhorns...)
On trouve encore beaucoup de matos Gaillard et Loiselet (comme d'ailleurs toutes les anciennes "marques" lyonnaises) dans les placards des harmonies un peu anciennes de la région...
Pour en revenir à cette caisse...et ben elle est montée ....comme l'étaient tous les fûts à l'époque... peaux animales roulées sur un cercle et cercles de serrage en bois (souvent le hêtre) assez hauts, à l'image bien connue des tambours d'ordonnance (militaire) , la tension était assurée sur ces caisses claire par des tirants à crochets avec serrage simultané des deux peaux...
Le maintien sur le musicien se faisait effectivement par le biais d'un beaudrier et avec la position inclinée , correspondant à la préhension des baguettes... Il y avait quelques fois une "cuissière" pour renforcer le maintien en marchant.
L'encaissement assez prononcé des peaux au bout d'un certain temps réduisait un peu en effet la "hauteur utile" du cercle ..
Il fallait comme sur un tambour, jouer au centre , avec une certaine inclinaison des baguettes ...sinon, c'était le rimshot accidentel ..!
C'est vrai qu'on trouve qq fois des caisses avec les écrous de tirants "dessous"...je pense que c'est le batteur lui-même qui avait pris cette initiative ..mais dans ce cas il ne pouvait pas resserer en live en cas de besoin (et avec les animales ...le besoin était fréquent..!)
Voilà...mais c'est une belle petite caisse ...!
Je n'ai même pas encore vu qui se l'est octoyée ...
Le temps ne fait rien à l'affaire , quand on est con , on est con ...(G.Brassens)
